Dès son générique homeland m’apparaît comme une série avec trois personnages principaux, deux sont évidents, le troisième est la folie.
On y entend le jazz complété par des fragments d’informations, le tout évoque une logique étrange difficilement explicable.
On y voit la pensée, sous forme de choix, la sérénité perdue au contact de la réalité du monde.
Cette série parle de la folie et de ceux qu’elle habite, de la nécessité de cacher la différence pour ne pas subir une inévitable ségrégation.
Si Carrie porte en elle depuis toujours sa différence celle de Nick est suggéré induite par la torture.
C’est aussi ce qui les réunis dans une forme de compréhension mutuelle.
La différence entre les deux personnages est soulignée par le comportement de l’entourage, le choix de l’automutilation de Carrie est induite par le rejet, le refus du suicide de Nick l’est par l’amour de sa fille.
Le message de la série est aussi de parler du comportement d’un groupe envers des individus dont la pensée est étrangère à la norme, et des conséquences pour le groupe lui même.